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Marcheurs

 

Pourquoi bouger?

L’activité physique permet d’être en santé de la tête aux pieds. Elle contribue à notre bien-être physique et mental. Sa pratique régulière permet la prévention ou la gestion de certaines maladies. Dans un monde où il y a désormais plus de décès attribuables à la sédentarité (5,3 millions) qu’au tabagisme (5,1 millions) (1), nous avons plus que jamais besoin de bouger!

 
 

BOUGER POUR NOTRE CORPS

Le corps humain est fait pour bouger. Afin d’en assurer le bon fonctionnement, il faut donc le mettre en action.

 
 

COEUR ET CIRCULATION SANGUINE

L’augmentation de la fréquence cardiaque (nombre de battements par minute) lors d’une activité physique permet de maintenir le cœur en santé. Un cœur en santé permet une circulation sanguine efficace et, du même coup, une oxygénation optimale de tous les organes et tissus du corps humain. Ceux-ci pourront alors, à leur tour, remplir adéquatement leurs fonctions.

SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE

La pratique régulière d’activité physique permet de développer et de maintenir la masse musculaire et la qualité des os. En vieillissant, un système musculo-squelettique en santé permet le maintien d’une autonomie fonctionnelle et sociale. Les exercices d’équilibre, de flexibilité, de souplesse et d’agilité, quant à eux, réduisent le risque de chute et, conséquemment, de fractures (2,3).

CERVEAU

Le cerveau est un organe très vascularisé. L’exercice a donc un impact direct sur son oxygénation et les fonctions cognitives.

 
 
 

BOUGER POUR NOTRE BIEN-ÊTRE

Le bien-être psychologique, émotionnel et cognitif fait partie intégrante de la santé. L’activité physique pratiquée de façon régulière contribue au bien-être de plusieurs façons :

 
 
 

STRESS ET ANXIÉTÉ

L’exercice, particulièrement de type aérobie ou cardiorespiratoire, peut réduire le stress et l’anxiété, améliorer l’humeur et produire une agréable sensation de détente (4).

ESTIME DE SOI

Une meilleure condition physique entraîne une meilleure estime de soi et facilite l’intégration sociale, une composante importante de la qualité de vie.

SOMMEIL

L’activité physique est également recommandée comme traitement non pharmacologique pour les troubles du sommeil (et leur prévention) (5).

CONCENTRATION

Au quotidien, la pratique de l’activité physique procure une meilleure concentration et une vigilance accrue.

 
 
 
 

BOUGER POUR LA GESTION ET LA PRÉVENTION DES MALADIES

Les maladies chroniques qui caractérisent la population et qui sont directement liées aux habitudes de vie sont maintenant souvent appelées maladies chroniques sociétales. En effet, plusieurs sont étroitement liées au surplus de poids, et particulièrement à l’obésité abdominale (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, hypertension, etc.). La gestion et la prévention de ces maladies passent notamment par l’adoption d’un mode de vie physiquement actif et par le maintien d’un tour de taille adéquat.

 
 

DIABÈTE DE TYPE 2

L’exercice améliore la sensibilité des tissus à l’insuline ainsi que leur capacité à l’utiliser, ce qui, par conséquent, permet d’abaisser la concentration de glucose dans votre sang (6).

HYPERTENSION

En plus de prévenir le risque de développer l’hypertension, l’activité physique fait partie intégrante du plan de traitement de l’hypertension. Son effet hypotenseur dépend des caractéristiques de l’exercice pratiqué. De façon générale, c’est une fréquence de pratique élevée qui est bénéfique (7).

MALADIES CARDIOVASCULAIRES

L’exercice contribue à améliorer le profil lipidique (7). Un profil lipidique détérioré est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires. L’activité physique permet d’augmenter les bons transporteurs de cholestérol (HDL-cholestérol) et aide à diminuer les mauvais transporteurs de cholestérol (LDL-cholestérol) ainsi que les triglycérides, autres lipides sanguins qui peuvent être néfastes pour la santé.

MALADIE D’ALZHEIMER ET DÉMENCE

Il est maintenant reconnu que les facteurs de risque de la maladie cardiovasculaire sont également des facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer et de démence vasculaire (8,9). L’augmentation du niveau d’activité physique et d’activité mentale a le potentiel de réduire le risque de démence en vieillissant.

CANCER

Des données probantes démontrent que l’activité physique permet de réduire le risque de certains cancers (sein, poumon, côlon, utérus) (10).

OSTÉOPOROSE

La santé des os est favorisée par une pratique régulière d’activité physique. Les activités de mise en charge, comme la marche, la course et la musculation permettent aux os de conserver une bonne densité osseuse et aident donc à prévenir l’apparition d’ostéoporose (2).

ARTHROSE ET ARTHRITE

Il est très important pour les gens qui souffrent de ces maladies de bouger tous les jours afin de maintenir la souplesse des articulations (11,12). Il faut choisir des exercices qui pourront être réalisés en douceur et en fonction de la tolérance à la douleur. La marche est donc une activité tout indiquée.

En résumé, il ne tient qu’à nous de prendre soin de notre corps qui saura bien nous le rendre.

 



(1) Wen C.P., Lancet 2012
(2) Lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada – Sommaire, CMAJ 2010
(3) Prévention des chutes auprès des personnes âgées vivant à domicile : analyse des données scientifiques et recommandations préliminaires à l’élaboration d’un guide de pratique clinique – 2011, p. 3
(4) Anxiety and Depression Association of America : http://www.adaa.org/living-with-anxiety/managing-anxiety/exercise-stress-and-anxiety
(5) Clinical Review – Sleep and exercise: A reciprocal issue? 2015
(6) Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee – 2013
(7) Hypertension artérielle et exercice physique – une mise au point pratique 2014
(8) Vascular Contributions to Cognitive Impairment and Dementia – 2001
(9) World Alzheimer Report 2014
(10) Physical Activity Guidelines Advisory Committee Report, 2008
(11) Exercise for osteoarthritis of the hip (Cochrane 2014)
(12) Exercise for osteoarthritis of the knee (Cochrane 2015)